Le guide : Préparations orales liquides en pédiatrie
Coll. Professions santé

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Langue : Français
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Ouvrage 501 p. · 12.7x19 cm · Broché · Bichromie
ISBN : 9782257206374 EAN : 9782257206374
Médecine Sciences

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Ce guide se compose d’une partie sur des généralités spécifiques de la pédiatrie (législation, aspects techniques, erreurs médicamenteuses…), puis d’une partie comprenant plus de 90 monographies de principes actifs. Chaque monographie détaille les indications A.M.M. et hors A.M.M. et les posologies pédiatriques, les propriétés physico-chimiques du principe actif, et près de 200 formulations orales liquides (composition, préparation, conservation, stabilité) s’appuyant sur des publications scientifiques.
Préface - Professeure Françoise Brion
Remerciements
Liste des abréviations
Avertissement au lecteur

Partie I - Généralités

Chapitre 1. Introduction

Chapitre 2. Législation

Le Comité pédiatrique
Le plan d’investigation pédiatrique
La Paediatric Use Marketing Authorization (PUMA)
Développement d’un réseau européen de recherche en pédiatrie
Base de données européenne des essais cliniques EUDRACT

Chapitre 3. Aspects techniques

Formulations orales liquides
Les solutions
Les sirops
Les suspensions
Palatabilité
Dispositifs médicaux pour forme orale

Chapitre 4. Erreurs médicamenteuses

Chapitre 5. Excipients à effet notoire

Conservateurs
Les sulfites
Les parabènes
L’acide benzoïque et les benzoates
Édulcorants
Le saccharose
Le fructose
Les polyols
L’aspartam
La glycérine
Diluants et solvants
L’amidon
Le lactose
L’éthanol
Le propylène glycol
Colorants

Chapitre 6. Aspects pharmacocinétiques

Particularités des paramètres pharmacocinétiques en pédiatrie
L’absorption orale et la biodisponibilité
La distribution
Le métabolisme
L’élimination
Perspectives

Partie II - Principes actifs

1. Acétazolamide
2. Acétylcystéine
3. Allopurinol
4. Amiloride
5. Amiodarone
6. Aprépitant
7. Aténolol
8. Azathioprine
9. Baclofène
10. Béthanéchol
11. Captopril
12. Carbamazépine
13. Carvédilol
14. Célécoxib
15. Chlorambucil
16. Cilazapril
17. Clobazam
18. Clonazépam
19. Clonidine
20. Clopidogrel
21. Cyclophosphamide
22. Dantrolène
23. Dexaméthasone
24. Diclofénac
25. Diltiazem
26. Dipyridamole
27. Disopyramide
28. Énalapril
29. Acide étacrynique
30. Étoposide
31. Flécaïnide
32. Fluconazole
33. Flucytosine
34. Fluoxétine
35. Acide folique
36. Furosémide
37. Gabapentine
38. Ganciclovir
39. Glycopyrrolate
40. Hydrochlorothiazide
41. Hydrocortisone
42. Indométacine
43. Labétalol
44. Lamotrigine
45. Lansoprazole
46. Lévamisole
47. Lévétiracétam
48. Mélatonine
49. Mercaptopurine
50. Méthyldopa
51. Métoprolol
52. Métronidazole
53. Midazolam
54. Moxifloxacine
55. Mycophénolate mofétil
56. Névirapine
57. Nifédipine
58. Oméprazole
59. Oseltamivir
60. Oxandrolone
61. Pénicillamine
62. Phénobarbital
63. Phénylbutyrate de sodium
64. Prednisone
65. Propranolol
66. Pyrazinamide
67. Pyriméthamine
68. Ranitidine
69. Rifabutine
70. Rifampicine
71. Rifaximine
72. Rufinamide
73. Sildénafil
74. Sorafénib
75. Sotalol
76. Spironolactone
77. Sunitinib
78. Tacrolimus
79. Tadalafil
80. Témozolomide
81. Terbinafine
82. Terbutaline
83. Thalidomide
84. Théophylline
85. Thioguanine
86. Acide ursodésoxycholique
87. Valaciclovir
88. Valganciclovir
89. Vancomycine
90. Vérapamil
91. Ziprasidone
92. Zonisamide

Annexe
Tableaux
Figures
Index
Quinze ans après la première édition, Joël Schlatter nous propose une version actualisée de son livre Préparations orales liquides en pédiatrie.

L’intérêt du sujet est toujours aussi important. En effet comme l’auteur l’indique, la population pédiatrique européenne (enfants âgés de moins de 18 ans) représente 20 % de la population totale, soit environ 100 millions d’individus et le manque de médicaments spécifiques perdure malgré la publication du règlement du Parlement européen et du conseil relatif aux médicaments à usage pédiatrique dont les différentes étapes sont détaillées. Mais les lourdeurs administratives freinent considérablement l’engagement des laboratoires et les start up telles que Form 4 kids se sont heurtées à d’énormes retards de développement de leur projet. De 2007 à fin 2012, 31 nouvelles AMM avec indications pédiatriques ont été déposées, 72 indications pédiatriques et 26 formes pharmaceutiques adaptées à la pédiatrie ont été obtenues pour des spécialités existantes. Mais sur 40 demandes proposées au PEDCO (Comité pédiatrique à l’EMA), un seul PUMA (Paediatric Use Marketing Authorisation) a donné lieu à une AMM ! Cette situation prive non seulement l’enfant d’éventuelles avancées thérapeutiques mais l’expose par ailleurs à des risques accrus (inefficacité du médicament, erreurs d’administration, effets indésirables...).

Joël Schlatter, dans une introduction très détaillée, passe en revue les problèmes essentiels de la thérapeutique pédiatrique. D’abord la littérature qui avance des chiffres peu facilement comparables du fait des nombreuses définitions données au terme « hors AMM » : indication non approuvée, limite d’âge, limite de poids, posologie, voie d’administration, formulation galénique... Puis il détaille les aspects techniques de la formulation des différentes préparations liquides (solutions, sirops, suspensions), seul le Québec ne réalise que des suspensions/solutions, la Belgique et la Suisse réalisent à la fois des suspensions/solutions buvables et des gélules comme en France.

Il insiste sur la nécessité de ne pas administrer des volumes trop importants à un enfant (le volume maximal toléré est de 5 mL pour un enfant de moins de 5 ans et 10 mL au-delà) mais aussi et surtout il insiste sur les notions de palatabilité, les enfants ayant un goût différent du nôtre et évolutif, et sur le choix des dispositifs médicaux qui doivent être précis et faciles à utiliser et sur les conditionnements sécurisés.

Les excipients à effet notoire et leurs conséquences sont bien documentés. Ils n’ont pas été suffisamment pris en compte dans les premières spécialités pédiatriques. Joël Schlatter fait une large place aux nombreuses erreurs médicamenteuses et effets indésirables liés à l’utilisation de médicaments hors AMM n’entraînant dans la majorité des cas que de faibles dommages. Enfin Joël Schlatter consacre tout un paragraphe aux aspects pharmacocinétiques pour rappeler aux prescripteurs s’il en est besoin que l’enfant est un organisme en développement continu auquel on ne peut pas administrer n’importe quoi, n’importe comment.

L’essentiel de l’ouvrage est consacré aux préparations, de A comme acétazolamide à Z pour zyprasidone, l’auteur passe en revue plus de 90 principes actifs. Toutes les classes thérapeutiques sont représentées et les principes actifs les plus prescrits, même parmi les plus récents sont mentionnées. Le tout est présenté sous forme de fiches standards rangées par ordre alphabétique pour faciliter la recherche. Chaque fiche détaille dans la majorité des cas la ou les indications avec et hors AMM et les posologies correspondantes.

Dans la partie technique, le pharmacien pourra trouver les propriétés physico-chimiques, la ou les différentes formulations possibles avec le mode opératoire correspondant. Il aura aussi des informations précises sur la durée de péremption dans des conditions de conservation données. Ces fiches sont largement documentées et référencées. C’est une mine de renseignement pour pharmaciens hospitaliers qui trouveront les informations nécessaires pour argumenter la faisabilité ou non d’une préparation souhaitée.

Les préparations magistrales et/ou hospitalières correspondent aux missions traditionnelles des pharmaciens hospitaliers qui doivent maintenir les unités de production et de contrôle pour répondre aux besoins spécifiques des patients et ne pas systématiquement sous-traiter certaines activités. Les prescripteurs doivent être conscients que la qualité d’une préparation hospitalière ne pourra pas atteindre les critères de qualité de tout médicament industriellement produit. Toutefois, cet ouvrage a le mérite de proposer des formulations fiables permettant de limiter les disparités de pratique pour la sécurité des jeunes patients et de permettre aux pharmaciens de pérenniser leur compétence et leur savoir-faire.

Professeure Françoise Brion
Laboratoire de pharmacie clinique/pharmacocinétique,
Faculté des Sciences pharmaceutiques et biologiques de Paris,
Université René-Descartes

Pharmaciens hospitaliers et pédiatres.

Joël Schlatter est pharmacien, praticien Hospitalier à l’Hôpital Jean Verdier – APHP, Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis.