Dans l'atelier de Gustave Flaubert Coll. Dans l'atelier de

L’atelier de Flaubert c’est d’abord Croisset, son « refuge » entre les séjours à Paris, mais ce sont aussi ses voyages, en Bretagne, en Orient, dont il rapporta notes et idées pour longtemps, ainsi que ses repérages, en Tunisie pour Salammbô, à Fontainebleau pour L’Éducation sentimentale. L’atelier, c’est l’amitié des proches auxquels Flaubert « gueulait » régulièrement ses pages, et auxquels il écrivait, tenant avec eux un journal de ses œuvres. L’atelier c’est enfin l’immense documentation qu’il réunit pour chaque œuvre, dans les bibliothèques et par des contacts avec les savants de son temps. L’atelier de l’œuvre Flaubert, ce sont les milliers de pages issues de ce travail, carnets, notes de lecture, scénarios, brouillons, rédactions successives, œuvre par œuvre, pour aboutir à la puissante singularité de chacune, et à ce « réel écrit » que devait être pour lui la prose moderne.
 

Introduction
«  Je suis un “homme-plume”  »
 
Les lieux de travail
«  L’ermite de Croisset  », les voyages, l’univers des bibliothèques, les «  collaborateurs  », les «  gueuloirs  »
 
Documentation et mémoire
L’importance cumulative des notes de voyages, des lectures, la mémoire encyclopédique, un «  fantastique de bibliothèque  »
 
Scénarios, plans, notes et brouillons
Les strates de l’invention, l’entrelacs des plans, de la documentation et des rédactions successives
 
Cinq études de genèse
Madame Bovary, la «  vue de Rouen  ».
Salammbô, le sacrifice des enfants à Moloch.
L’Éducation sentimentale, «  On tue la République  ».
Un Cœur simple, «  Vers la ferme de Geffosses  ».
Bouvard et Pécuchet, le chapitre philosophique (ch. VIII).
 
Bibliographie